Les Eglises CAEF en quelques points:
- Elles s’inscrivent complètement dans l’héritage des premiers chrétiens, de la Réforme protestante, de la foi anabaptiste et des Réveils évangéliques des 18e et 19e siècles.
- Au niveau théologique, les CAEF ont une confession de foi assez classique, se situant dans le courant du réseau FEF.
- Les CAEF ont un fonctionnement congrégationaliste, c’est-à-dire, chaque Église locale ou congrégation n’a pas de structure au-dessus d’elle qui lui dicte sa conduite. Les décisions se prennent, en dernier lieu, au niveau de l’Église locale et non au niveau d’un comité national, d’un synode, d’un évêque ou d’une structure internationale.
- Toutefois les CAEF se démarquent des Églises « complètement indépendantes », elles pensent qu’il est essentiel de vivre et de témoigner de l’unité du Corps de Christ, et de nouer des relations fraternelles concrètes avec des Eglises sœurs, notamment avec celles de sa propre famille d’Eglises. Les CAEF ont aussi une Assemblée Générale nationale qui peut prendre des décisions avec une certaine implication sur l’ensemble des Eglises.
- Les CAEF sont pleinement respectueuses des structures qui ont cherché et qui cherchent encore à rapprocher les Évangéliques sur une base biblique comme le réseau FEF, l’ex-Alliance Évangélique Française, le CNEF…
- Les Églises CAEF ont assez souvent des « pasteurs » en leur sein qu’elles appellent aussi « serviteurs », mais ils sont anciens parmi les anciens. La direction collégiale de l’Église est un des points forts des CAEF. En cela, elles s’inscrivent pleinement dans le réseau des Églises de Frères à l’échelle internationale (www.ibcm.net).